Jerôme NantyBonjour à toutes et à tous, merci d’être venus aussi nombreux aujourd’hui et d’avoir répondu à notre invitation. Merci au Ministère de l’Economie et des Finances qui nous accueille et à ses représentants qui sont présents, j’y vois un symbole fort des liens qui unissent historiquement la FNEP à l’administration. C’est ma première intervention en tant que président de la FNEP, je souhaite donc commencer par remercier une nouvelle fois le Conseil d’administration pour la confiance qu’il m’a témoignée. Je souhaite aussi m’adresser à Dominique Maillard qui m’a passé le relais après avoir assumé cette présidence pendant ans. A titre personnel, je le remercie de son soutien et en votre nom à tous de l’action qui a été la sienne pendant toutes ces années. Il a poursuivi le développement de la FNEP, il a initié sa transformation, engagé une réflexion sur l’avenir, son positionnement et ses missions, et je crois que chacun a pu apprécier l(engagement et la disponibilité qui ont été les siens même lorsqu’il présidait encore aux destinées de RTE. Le Conseil d’Administration l’a élu Président d’Honneur, et je me réjouis qu’à ce titre il puisse continuer à participer à nos travaux. Merci Dominique.

Comme vous tous, je crois profondément à l’utilité de la FNEP, car plus que jamais – et la séquence politique qui vient de s’achever en a témoigné – nous vivons dans un monde qui a besoin de construire des ponts et de s’ouvrir sur l’extérieur, ce qui est la principale raison d’être de la FNEP. Construire des ponts entre les sphères publique et privée, dont la coexistence est une richesse et une force pour ce pays, qui ne doivent pas s’ignorer ou se combattre mais au contraire travailler ensemble. S’ouvrir sur le monde extérieur, c’est à cela que répond la vocation internationale de la FNEP, qui constitue une de ses originalités et qui est un atout que nous devons préserver. La FNEP a aussi un rôle à jouer dans le débat public, d’abord au travers de rapports qui sont au coeur de sa production et de sa visibilité extérieure – c’est l’objet de notre réunion d’aujourd’hui – mais aussi en contribuant à l’organisation et à l’enrichissement de ce débat sur les thèmes qui nous sont chers, qu’il s’agisse des relations et de la place respective des secteurs public et privé, qu’il s’agisse de leur modèle économique, de leur modèle social, de la manière dont ils sont aujourd’hui bousculés par les bouleversements technologiques, géopolitiques et sociaux.

Et c’est notamment le rôle des tables rondes qui sont organisées régulièrement en cours d’année, à commencer par celle de ce soir sur l’innovation et je tiens à cet égard à remercier Amel Hammouda, Cyril Garnier, Nadège Guiraud et Adrien Lavayssière qui ont accepté d’y participer. Plus généralement, la FNEP sera toujours légitime à intervenir dans le débat public, aussitôt que son histoire, la qualité de ses adhérents et les travaux le justifient, et tous ceux qui souhaitent contribuer positivement à ce débat seront toujours les bienvenus.

Enfin, et vous comprendrez que j’y suis particulièrement sensible, la FNEP est pour ses adhérents un formidable outil de gestion des ressources humaines. Il leur permet, à condition qu’ils sachent en tirer le plein effet, de faire progresser ceux de leurs collaborateurs qui deviennent missionnaires. Le rapport, et nous le constaterons une nouvelle fois ce soir, est une aventure collective, celle d’un groupe, et sa qualité dépend en grande partie de la capacité des missionnaires à faire de ce collectif une réalité au cours des mois qu’ils passent ensemble. La mission confronte aussi ses membres à l’exigence de l’écriture, avec ce qu’elle suppose de travail préalable, d’ordonnemencemnt et de clarification de la pensée. Enfin, elle leur donne une ouverture sur le monde que beaucoup d’entre eux n’ont pas toujours dans l’activité quotidienne de leurs entreprises. J’y ai fait référence, la FNEP a engagé depuis plusieurs mois une réflexion stratégique qui été confiée à trois comités, l’un sur le développement, l’autre sur l’offre de services, le troisième sur les thèmes d’étude. Ces travaux ont déjà produit des premiers résultats, ils doivent nous permettre d’abord de gagner en visibilité pour mieux nous développer et attirer de nouvelles entreprises, c’est un enjeu majeur pour assurer la pérennité de la fondation, de développer de nouveaux services à l’attention des adhérents et de clarifier notre positionnement, et notre rôle s’agissant notamment du choix des thématiques et de la forme des rapports. Nous allons par ailleurs lancer un comité éditorial qui travaillera au renforcement du rayonnement de la FNEP et à l’amélioration de sa communication. Nous sommes, François Vaquier vient de le rappeler, à deux ans de son cinquantenaire. Alors ce soir, je tiens à remercier et à féliciter les 12 lauréats de la mission 2016 pour la qualité de leur rapport. Vous le verrez, ils ont sur faire naître de la diversité de leurs parcours et de leurs expériences une approche commune et positive qui est fondée sur l’analyse et le décryptage des nombreux témoignages qu’ils ont recueillis en France, mais aussi à Berlin, à Munich, à Londres, à Barcelone, à Zurich, à Lausanne, à Hong Kong, à Shenzhen, à Canton, à Montréal et à Toronto. Le résultat de leur travail, vous le verrez, est plus qu’un titre et qu’un rapport : il prend la forme de fiches concrètes et argumentées, à l’attention des organisations, à ‘attention des managers, à l’attention des pilotes de projets, et cela les aidera à s’affranchir des conservatismes, des formalismes et des routines. Je tiens à remercier Anne-Marie Idrac, le mentor de la mission 2016, qui a fait preuve de beaucoup d’implication, je crois qu’elle a prodigué beaucoup de conseils avec une bienveillance stimulante et elle a réussi à créer un climat de confiance et de complicité qui fait le succès des missions. Merci à toute l’équipe qui l’a accompagnée, je pense notamment à Pierre Azoulay, qui ne ménage ni son temps, ni son énergie ni sa passion pour que chaque année nous soyons au rendez-vous de ce rapport. Et je terminerai en adressant un remerciement particulier à François Vaquier, délégué général de la fondation et aux équipes qui l’entourent au quotidien, parce qu’ils sont les chevilles ouvrières de la FNEP, car ce sont sur leurs épaules que repose l’essentiel des enjeux qui sont les nôtres aujourd’hui et je peux témoigner devant vous du remarquable travail qu’ils effectuent au service de nos adhérents et de nos missionnaires. Merci beaucoup.